LE STRESS : COMMENT CA MARCHE ?

Le stress est omniprésent dans nos sociétés occidentales. Les troubles liés à celui-ci sont très étendus. D’après David Servan-Schreiber, neurobiologiste et médecin en psychiatrie, 50 à 75% des consultations chez le médecin sont motivés par les résultantes du stress qui est devenu un facteur de mortalité plus important que le tabac.

Aussi la majorité des médicaments utilisés dans nos pays sont directement liés au stress (antidépresseurs, anxiolytiques, somnifères, anti hypertenseurs et anti-cholestérol). Et plus particulièrement en France où leur consommation a doublé au cours des 10 dernières années.

QU’EST-CE QUE LE STRESS ? 

En biologie, le stress est l’ensemble des réponses d’un organisme soumis à des pressions ou contraintes de la part de son environnement. Ces réponses dépendent toujours de la perception qu’a l’individu des pressions qu’il ressent.

Selon la définition médicale, il s’agit d’une séquence complexe d’événements provoquant des réponses physiologiques et psychosomatiques. On parle alors de stress positif ou négatif.

Le stress est synonyme de tensions, de perturbations physiques ou psychologiques dues à des agents agresseurs comme le froid, l’échec, la douleur, la maladie, le travail … Il se définit comme une réponse physiologique de l’organisme à une situation épuisante, dangereuse ou angoissante. En somme, le stress est une réaction réflexe, tant psychologique que physiologique de l’organisme devant une situation difficile qui demande une adaptation.

Pour résumer, le stress qualifie donc à la fois une situation contraignante et les processus physiologiques mis en place par l’organisme pour s’y adapter.

Origines du stress 

C’est grâce aux travaux de l’endocrinologue canadien d’origine autrichienne Hans Selye, menés au cours du XXe siècle, que l’on comprend les mécanismes biologiques du stress (ce qu’il a d’abord appelé le « syndrome général d’adaptation »).

Il a identifié et défini le célèbre « fight or flight response », c’est-à-dire ce qui se passe lorsque l’organisme monopolise ses ressources pour dominer la situation ou la fuir.

Ainsi, le stress, à l’origine, a une fonction adaptative : on fuit ou on attaque (homme préhistorique). Il n’est pas négatif en soi. En fait, c’est un signal d’alarme. Ce qui est plus dangereux, c’est de ne pas faire attention à ce signal d’alarme et de continuer à rester en situation de stress en permanence.

Le stress : une recette universelle ? 

Pour beaucoup de personnes, le stress est un concept fourre-tout désignant un vague sentiment de malaise. Et pourtant il s’agit d’une réaction biologique bien réelle à un stimulus extérieur physique, psychique ou sensoriel.

Ce qui va stresser un individu diffère de ce qui stresse une autre personne. Mais la recette du stress est universelle. Pour qu’une situation soit stressante, un ou plusieurs des facteurs suivants entre en jeu :

  • Perte du sens de Contrôle
  • Imprévisibilité,
  • la Nouveauté,
  • Une menace à l’Égo

Le stress : bon ou mauvais ?

On sait désormais que le stress est une réaction normale et nécessaire pour l’homme. On parle alors de « bon » stress. Chez certaines personnes, il stimule la motivation et permet de mieux se préparer à une tâche ou un événement.

Chez d’autres au contraire, le stress est tellement présent qu’il les paralyse et nuit à leur fonctionnement. En tous les cas, il se manifeste différemment en fonction des personnalités.

En fait, il ne dépend pas de l’intensité des stimuli, mais surtout de la manière dont ces stimuli sont perçus par l’individu. Une même situation peut paraître stressante à certains et pas à d’autres, même si l’on peut affirmer que tout le monde a quelques inquiétudes face à des sujets comme la grossesse, le passage à la retraite ou encore l’équilibre famille-travail.

LES MECANISMES PHYSIOLOGIQUES DU STRESS 

D’après Hans Selye, le syndrome de stress évolue en suivant trois stades successifs (1) :

  1. « Réaction d’alarme» : les forces de défense sont mobilisées
  2. « Stade de résistance» : adaptation à l’agent stressant
  3. « Stade d’épuisement» : inexorablement atteint si l’agent stressant est suffisamment puissant et agit longtemps.

… et éventuel phase de récupération : résilience

Alarme

Résistance

Epuisement 

Récupération 

Résilience 

La phase d’alarme

Il s’agit de l’activation par l’hypothalamus (chef d’orchestre du système nerveux) des hormones et neuromédiateurs de l’axe du stress (adrénaline, noradrénaline). Une réaction en chaine permet au corps de mobiliser toutes ses ressources pour le combat ou la fuite (augmentation de la fréquence cardiaque, afflux de sang dans le cœur – les muscles – les poumons, conversion du glycogène en glucose (apport de sucre), ralentissement des activités du tube digestif …).

Cette phase permet l’optimisation du niveau de vigilance ou d’attention de la personne et prépare le corps à l’agent « agresseur ».

La phase de résistance 

Si le stress est trop important ou s’il se prolonge, la mobilisation de l’ensemble du corps est nécessaire. Le système endocrinien prend alors le relais et libère toute une série en cascade d’hormones glucocorticoïdes notamment, dont le cortisol, hormone du stress par excellence.

Cela permet à toutes les réserves énergétiques (glucides, graisses …) de se reconstituer et mais de réduire les phénomènes inflammatoires provoqués par le stress.

Quand les symptômes provoqués par les réactions de stress sont intenses au point de nuire temporairement aux occupations normales, on parle de stress aigu. Ce problème peut se manifester après un événement traumatisant (mort d’un proche, accident, ….), ou dans l’expectative d’un événement très déstabilisant. Par définition, les malaises aigus sont temporaires, mais ils peuvent se répéter à une certaine fréquence.

La phase d’épuisement 

L’organisme a ses limites et ses réserves énergétiques ne sont pas inépuisables ! Si les stocks de réserve ne sont pas renouvelés, autrement dit si les systèmes nerveux et endocrinien ne cessent pas de produire les hormones du stress en permanence, alors le corps entrera en phase d’épuisement.

On pourrait dire de façon imagée que l’organisme surchauffe, comme une voiture sur laquelle on appuierait à la fois sur le frein et l’accélérateur.   

On parle alors de stress chronique !

Le stress chronique est un état permanent auquel on connaît plusieurs causes : une personnalité anxieuse (ce qui rend particulièrement sensible aux agents du stress), une situation difficile et persistante, un emploi précaire, le harcèlement d’un supérieur hiérarchique, un enfant ou un parent malade, une situation de couple conflictuelle ou encore des situations stressantes multiples qui se chevauchent dans le temps.

Les personnes souffrant de stress chronique n’en sont pas toujours conscientes ou pensent qu’il n’y a rien à faire. Elles peuvent aussi souffrir, ponctuellement, de crises de stress aigu.

LES DIFFERENTS SYMPTOMES DU STRESS ?

Les symptômes physiques

Les symptômes physiques du stress sont la plupart du temps des tensions musculaires ou articulaires, des douleurs, des problèmes digestifs, un sommeil perturbé ou un manque d’appétit, de la fatigue ou encore un souffle court …

Les symptômes émotionnels et mentaux

Les symptômes émotionnels et mentaux se traduisent souvent par une sensibilité et une nervosité accrues, de l’agitation, de l’irritabilité, de l’inquiétude, de l’anxiété, un manque de joie de vivre, une baisse de libido, de la mélancolie, de la difficulté à se concentrer …

Les symptômes comportementaux

Les symptômes comportementaux se traduisent quant à eux par une perception négative de la réalité, de la désorganisation, une tendance à s’isoler, des relations difficiles avec l’entourage, une consommation accrue de sucre, de tabac, de chocolat ou de drogues, d’anxiolytiques … 

LA REFLEXOLOGIE : UNE SOLUTION APPROPRIEE A VOS PROBLEMES DE STRESS

En conclusion, nos vies trépidantes créent des états de stress permanents néfastes au bon équilibre de notre métabolisme.

Si le stress n’est pas une maladie à proprement parler, un stress chronique, lui, engendre des complications physiques ou psychologiques avec des répercussions importantes sur la santé ou la qualité de vie. S’il n’est pas géré, contrôlé, il peut favoriser la survenue de maladies parfois graves.

La détente, la relaxation, les pensées positives sont capitales pour maintenir notre équilibre vital.

La réflexologie répond à ces différents critères et prend en charge avec succès les troubles fonctionnels liés au stress. Les techniques de stimulation agissant sur les récepteurs nerveux (zones réflexes) sont naturellement adaptées à la régulation de l’homéostasie (état d’équilibre naturel de l’organisme). 

La réflexologie est donc une arme fort efficace dans la gestion du stress car elle apporte une grande détente et une profonde relaxation. Elle procure en outre un sentiment de bien-être.

De plus, elle permet d’apaiser l’anxiété, les angoisses et de diminuer, voire d’évacuer les tensions nerveuses en aidant notamment les systèmes nerveux et endocrinien à se rééquilibrer.

Dans la mesure où le bénéficiaire de soins est plus relaxé, son sommeil sera plus réparateur et s’il dort mieux, il aura moins d’angoisses dans la journée.

De fait, en harmonisant les fonctions vitales de l’organisme, la réflexologie libère du stress et des tensions nerveuses.

« Les espèces qui survivront ne sont ni les plus fortes ni les plus intelligentes, mais celles qui auront su s’adapter à leur environnement ». 

Charles Darwin